Bon allez

Bon c'est bien joli les post automatiques de CB$ , mais pour un tire au flanc de mon calibre, c'est surtout un attracteur de Lorentz pour que je n'en branle pas une. COmme c'est mignon comme tout, je vous colle une image, juste après. Euh en fait j'arrive pas. Ah si, je suis trop fort.
J'ai aussi des excuses toutes prètes à base de "trop de taf", "des slides à faire" et "J'ai tellement une vie que j'arrète pas de créer du lien social dehors le soir", qui sont plus ou moins vraisemblables. Que traiter aujourd'hui ???

Il fait pas si chaud que ça ce matin, mais je vais quand même me plaindre, ça fait style toulouse, trop pure ville, il fait toujours beau et chaud, et encore t'as rien vu, tu vas voir en plein été gnagnagnagnagna.



Marklor à vous !

Difficile dans les bureaux surchauffés de penser à quelque chose de valable à vous raconter... Mains moites, bouche bée, nez à nez avec l'écran dans l'effervescence du bureau où les stagiaires parachèvent leur mémoire, augmentant un peu plus la température de l'air que peine à remuer un ventilateur qui fait *gnok* en fin de demi-cercle.

Pour tout dire, je cherche plutôt un moyen de ne pas trop m'appuyer sur les dossiers des fauteuils à roulette, très confortable certes, mais tellement épais et qui emmagasine les calories comme un t-shirt noir en plein soleil, que ça devient une bouillote de dos. Et on est une grosse douzaine de lascars, 2 aisselles chacun, que les déodorants masquent tant bien que mal, jusque 11h au mieux.

Ca sent le bitume dehors, le vestiaire dedans, les feuilles grillent, et la camel se fait plus rare, c'est moins agréable de fumer sous le cagnard. Au milieu de la cour cernée d'arbre de là ou je travaille, il y a une fontaine en forme de pentagone, dont le centre surelevé est percé et d'où jaillit l'eau. Le clapotis est assez sympathique, et ça rafraîchit bien l'air autour. En principe.

Seulement, par cette chaleur, c'est une orgie de bestioles qui profitent de l'aubaine. Et l'eau, d'habitude limpide, devient une sorte d'entité mousseuse verte et jaune, qui nappe les pans du pentagone, avec des coulées, des bourelets. Tant que ça coule, ça va, mais si jamais l'eau est coupée, le bronze qui constitue la fontaine fait office de plancha et cuit littéralement ce petit mélange printanier. Et ça daube le marais sec en un clin d'oeil.

Je chipote, parce que niveau bestioles, à part quelques p*tes de guèpes de merde à la con qui viennent squatter les grains de sucre au fond des gobelets vides, y a pas mal de libellules, de papillons, c'est mignon. On oublie que ça grouille de moucherons dans la fange tiède. Un peu comme quand on voit un reportage qui fait pas déprimer.

Corrélée avec ce beau temps, c'est la grosse teuf des fruits, et dans la rue des herbes du marché rebeu, ça sent de super loin la menthe et le persil, et les olives à la ce que tu veux mec, y a tellement de bidons différents ...

Vu la densité de photons, on a vite fait de se déshydrater, alors pour encaisser cette déconvenue tout en étant délicieusement bourré super vite, Mumu a honteusement pompé à qqn une idée simple mais géniale : la pastèque arrangée. C'est comme du rhum arrangé, sauf qu'au lieu de mettre le fruit dans le rhum , faut mettre le rhum dans le fruit. Vous me direz, ça marche pas avec tous les fruits, et que le raisin et les cerises arrangés ça doit être assez long à préparer, et pis bon , t'imagines la galère pour creuser une banane ? Roh, vous êtes joueur hein.

Anyway, la pastèque arrangée , ça le fait, ça l'effectue même. Quand vous irez voir la recette sur le blog de mumu, divisez la quantité de sirop de sucre de canne par 2, il a tendance à avoir la main lourde (et tac). Relevé avec un trait de jus de citron ça doit encore plus le faire, mais on en avait pas.

Je n'ai déjà que trop spoilé, reportez vous au blog pour les détails. Avantage de la carte boom bomm : manger la pastèque infusée après est bien traître et délicieux.

A brailler sur l'air de "Ah le petit vin blanc", avec choeur de popoch' entre parenthèses

La pastèque arrangée(ééééeuh),
T'es pas tout de suite bourré(euh),
C'est quand tu te relèves (hein michou ? oh hé, dis, hein),
Que la r'montée t'achève(eeeeuh yark yark yark).