Prose hack

Ode à ce que vous voulez. Une petite pensée pour Jonathan Véléda (vous voyez le tableau hin hin), qui avait chanté les paroles de Jonasz
"Je voulais te dire que je t'attends.
Si tu savais comme je t'attends !
Je t'attends, je t'attends tout l'temps."

Ce qui est assez osé, il faut bien le dire, dans le choix des rimes. Je dédicace donc ce petit bout de prose au poulpe frais, plus précisément aux deux contributeurs guitoud et fingoonet. Le texte ne leur est pas adressé hein , c'est un peu trop intime. Non on va prendre un sujet plus bateau, genre la Vie, la Nature, l'Inspiration, une Muse, la Meuse

A toi je laisse mon coeur & mon âme pour me guider vers la la rédemption & la bénédiction,

à l'heure où chacun, d'ailleurs, s'égare.
Les touches de rouge, d'or & de vert appliquées au pinceau de tes cils,
l'émotion forte & massive qui me cerne d'un regard.

Tu as du chien & du style, si lascive Lassie.
D'autres que moi te voudraient, me dis-je & je suis si singulièrement banal.
L'espoir me rendra droit & fier lorsque viendra l'heure,
de te traquer, de te poursuivre jusqu'en Louisiane & en Jamaïque.

Je serai prêt & stable, je ne tremblerai pas.
Je diffuserai Kruder & Dorfmeister pour bercer tes veilles,
sous tes lèvres sucrées & acides.
Exclusivement mutuels, toi & moi (ouhou beillebèèèh), la rumeur des soupirs, longue & lointaine.

Deuxième album de guitoud, donc, avec deux collab', une pochette du mimi, et beaucoup d'esperluettes qu'il n'est pas si facile de caser l'air de rien, sans avoir l'air "slam-con". Oué j'aime pas le slam, c'est bizarre. C'est un métissage que je refuse, un peu comme le tango-house. Pour un mec doué, combien de café-slam pourris tu dois silloner ? Heureusement (ou pas) la règle de "un texte un verre" est plutôt sympa. Oué je suis hargneux et pis c'est tout