jeudi 25 septembre 2008

Pays-Bas Jupes-Hautes

Ma recente arrivee (et ouais pas d'accents, se hrecise eour neux sui he ee iemarquerait pas) aux Pays-Bas m'a amene a des remarques aussi ininteressantes que futiles, ce qui m'indique qu'elles sont toutes indiquees [blog interactif: lecteur literraire insere la figure de style utilisee ici] pour etre redigees ici (dsl chap, il manque l'edification du moi en diktat de la perfection). Donc aux Pays-Bas:
  • Tu manges de la merde pour cher! La "cantine" de l'universite est un self avec des sandwichs, des p'tits patés, des "croquettes" (un rouleau pane fourre avec des trucs recomposes), des fruits, et de la soupe (note immediatement, lecteur non-parfait, que ca manque cruellement de gras!) Avec les bons jours des 1/12eme de pizzas. Yeah gros, c'est la fete!! Sans oublier le prix: un pate + une soupe + un p'tit bout de fromage style "portion de camembert pour nain" (oui il y a des minis presidents) + un fruit, tout ca pour la modique somme de [voix de Pierre Belemarre: 4 euros]!! Hum tu l'aimes profonde, tu l'as profonde.. Ah oui j'oubliais elle est ouverte de 12h a 13h, apres tu degages..

  • Sans transition, et en parlant toujours de {non-,}nourriture, chaque semaine il y a des "lunch meeting". C'est quoi un lunch meeting tu te demandes mon pote ? Un truc ou tout le monde est autour d'une table et ou les danseuses des clips de R&B t'amenent de la tartiflette et de la biere ? Que nini mon gars, c'est un moment tres convivial ou quelqu'un (moi dans 2 semaines par exemple) donne un expose scientifique pendant lequel tu manges la bouffe que t'as amene. Car oui, ici les gens amenent leur nourriture a midi. Mais ne va pas croire, lecteur fute, que c'est parceque la cantine c'est de la merde, nannanan. Les gens amenent de la bouffe qui est aussi de la merde (style un sandwich avec 1 tranche de gouda entre 2 tranches de pain noir allemand, you like it deep [blog interactif: can you find the end of this sentence ?]).

  • Aux Pays-Bas, y'a pas de gros! Pour toi cher scientifique je te le mets en equation: bouffe de merde + velos partout = pas de gros. Et cela m'amene a la partie la plus trucculente de ce post, celle que vous attendez tous bande de vicelards:

    Aux Pays-Bas y'a une proportion de meufs bonnes plus importante qu'ailleurs. Et tu sais pourquoi ? -- avant de continuer plus en avant je rappelle mon statut de casque bleu de la meuf ici, statut dont je suis fier de porter 1 symbole en titane. Mon analyse est donc purement objective, tel 1 client "regardant le menu" uniquement (mais rappelle toi que le casque bleu est 1 vrai militaire qui tire pendant ses permissions) -- Donc je repete pour les 2 du fond: Et tu sais pourquoi ? Mais parceque il n'y a pas de gros, donc ni de grosses! Et donc y'a forcement plus de meufs bonnes car minces et toniques (bouffe + velo) []. En plus, ici a Enschede ([blog interactif: toi aussi pratique le neerlandais et prononce "Enzredeuh"]), on est au Nord, et plus tu montes sur la carte plus les filles sont habituees au froid, donc moins elles s'habillent. Ce qui a pour consequence que quand moi j'ai jean, pull, et veste, elles sont en jupe... Et tu sais ce qui va parfaitement avec une jupe et qui est a la mode ici (ah bin si finalement chap, y'a du diktat du gout) ? C'est les collants noirs avec des bottes.. Et moi les bottes, ca me botte.
Plus tard si tu es sage, je t'expliquerai la difference entre des collants et des bas (vous devrieh toue connaitrn mais ah cae oi...)

licking balls

Attention, ce billet peut contenir des traces d'informatique. En cas de contact avec les yeux, rincer abondamment à l'eau froide et consulter un spécialiste.

Ce blog a beau être orienté geek, il surtout orienté sur ma mégalomanie et tente d'expliquer à la génération future pourquoi je suis le prochain stade de l'évolution humaine, l'homo sapiens sapiens ++, et pourquoi à cause de ça, il faudrait probablement que je fertilise Jessica Alba ou Anne Hathaway, que je soupçonne d'être de la même espèce, pour assurer l'avenir de l'humanité.

Quand je suis pas occupé à rocker vos worlds, faut bien que je donne le change en me comportant comme un humain normal avec des défauts des lacunes etc... Parmi celles-ci, citons en une qui s'impose à la lecture de mon dossier : je touche pas trop ma bille en programmation.
Je connais 3 langages, je suis infoutu de compiler quoique ce soit qui fasse plus de 3 fichiers, je ne sais pas coder en multithreadé enfin bref donnez moi une feuille de papier, je ferai moins de dégâts. Bon tout ceci n'est qu'une façade pour ne pas retrouver sur ma route les agents spéciaux du gouvernement que j'ai déjà réduit en petit pots blédina, quand mes facultés se sont développées à l'adolescence en même temps que les poils de kiki.

Mais sur ma route j'ai croisé des gens qui savent coder, dont au moins 3-4-5 lisent le blog assez régulièrement, et pour ces gens là, le lien du jour peut être utile. Intro super longue vous en conviendrez, mais le détour qui révèle ma spécificité se justifiait totalement je trouve.

Le lien du jour donc c'est le nouveau blog de pini, expert reconnu dans tout ce que peut faire un pc et un cerveau [si si je vous assure] : esolang.blogspot.com qui traitera des langages de programmation bizarres que les informaticiens ont créé pour le fun. Enfin j'espère, parce que sinon c'est vraiment du gaspillage de skills qui auraient pu être employés pour faire des shoot'em up verticaux japonais.

Des quelques uns que je connais vaguement de vue(je devrais dire de wikipedia au lieu de vue), ma préférence va au Ook, et au goto ++. Je ne code pas assez bien pour rire du brainfuck et des autres réécriture de C à base de macros, de ifdef et de popopopofs.

Donc pour I={informaticiens lecteurs} \ {pini}, je vous le recommande d'avance même si pour le moment c'est aussi vide que mon repertoire shoot'em-up-homebrew-revolutionnaire

Je sais ce que vous pensez : Plutôt que d'ouvrire un n-ième blog, pourquoi est ce qu'il poste pas sur son blog de raytracer, pourquoi il le code pas, qu'on puisse l'utiliser pour faire des fractales et des cubes sur d'autres cubes? Et pis tant qu'à faire il pourrait me coder un shoot'em-up-homebrew-revolutionnaire. Oui je sais je sais, il devrait, mais je sais ce que c'est, on a jamais le temps de faire ce genre de trucs. Ecrire est bien plus facile , plus gratuit, et le temps et l'énergie dépensée est à la hauteur des résultats : pas grand chose mais on se marre ;-)

dimanche 21 septembre 2008

Sexe et la ville (bonus titre pourri + 5000)

Après l'exposé brillant de pini sur les archétypes de trolls, ainsi qu'une mise en application toute aussi brillante dans les commentaires, il est temps de revenir vers des sujets un peu plus consensuels, terre à terre et un brun macho (Aldo Maccione).

En ces temps de rentrée universitaire, de semestre chargé (de TD haha) et de journées bien employées à semer à tout vent, tel Larousse, la connaissance de l'explorateur Windows, il n'est pas toujours évident de maintenir un haut niveau de culture au quotidien.
Car lire Onfray et Morin (pas Christian hein, l'autre) c'est pratique pour faire cultivé, mais malgré une qualité indéniable, c'est fatiguant et ça prépare pas aussi bien le cerveau pour les pubs qu'un bon film d'action-bière-chips avec des explosions et des bruitages d'hélicoptères qui tournent pour justifier le son 5.1

Ainsi, de temps en temps, il faut aborder le workflow culturel dans une approche bottom-up plutôt que top-down. Ca implique se frotter à des films dont on sait qu'ils seront mauvais, mais qui nous attirent inexplicablement. Pourtant qu'y a t'il de meilleur que de se vautrer dans la jouissance facile de la critique pas constructive?

Entre autres films d'auteurs comme Death Race, aujourd'hui j'ai regardé Sex and the City, le film. Un vrai boulevard pour la critique.

Pitch : Les 4 pétasses (sauf Miranda, pas touche)ont vachement vieilli mais s'habillent toujours comme des demoiselles. Ca s'enlise tout doucement dans une vie normale, loin de l' époque bénie de libertinage et d'insouciance qu'était la série.
Carrie se marie avec Big, en gros (mouahah), c'est le big love (j'étais obligé).
Mais c'est pas si simple parce que lui il flippe que tout le botox lui pète à la figure, il est donc pas super chaud de l'appendice. Car, on a beau être Mr Big, on voit pas forcément les choses en grand (hoplà, bonus de style X2).
Bigre! Big brigue la brouille avec brio, m'exclamé-je alors (chain combo X5)

Ebranlé par l'achat de l'appartement, la rénovation du dressing et l'apparition des vergetures , Bigounet plante Carrie le jour du mariage.
Son sang ne fait qu'un tour de taille de guêpe et elle se précipite pour molester le rustre butor d'un bouquet de roses vengeur -genre filmé au ralenti dans une teinte sépia-. Suite à ça elle se questionnera longtemps sur son amour pour lui ou pour les crustacés: "Do I love Big or no ?" (bonus style X2, franglish joke +10 000)

Pendant ce temps (à Vera Cruz), Samantha s'interroge sur son avenir avec le play boy, Charlotte est enceinte du chauve, et Miranda rompt avec Steve temporairement. C'est pas trop la teuf à ce moment là, sauf pour Charlotte.

Pourtant au début c'était superyoupi, on a eu le droit à DEUX scènes de défilé de vêtements en musique. Dont un, épique, uniquement à base de robes de mariées de grands couturiers. Si ça c'est pas judicieusement calibré... on s'attendait presque à voir Jude Law débarquer, tout de pompier vêtu, veste ouverte sur torse nu avec un chiot dans les bras.

De la même façon (Mennen) pour nous les hommes *grognement rauque*, on a les films avec Jason Tatane, les pussy cat dolls et le clip Shakira featuring Beyonce (merci mon dieu); donc on va pas trop la ramener non plus sur l'enfilage de perles. Ou pas.

Entre quelques margaritas à 10$, on assiste à des dialogues acerbes et désinhibés de oufzor dans lesquels on trouve ce genre de pépites
  • "-Est ce que tout ce qui importe c'est l'autre personne ? Est ce que c'est ça l'amour ?"
    "-Non, ça, c'est le mariage"

  • [pendant un entretien d'embauche]
    "-Pourquoi êtes vous venue à New York ?"
    [grands yeux pleins d'espoir]
    "-Je suis venue trouver l'amour"

  • "- Y aurait pas une sorte de cyber-espace ou je puisse envoyer tous les mails de lui afin de ne pas avoir à les lire de ma vie entière"

Concluons cette trop brève analyse avec un brin de Cosmo-touch:

Chacune des 4 ex-célibataires va devoir faire face à une déconvenue cocasse ou des quiproquos parfois surréalistes dans cette comédie rafraichissante, idéale en cette période de rentrée.
Situations saugrenues, moments de poésie magiques, nous à Fouifouizz-mag, on adore !!! ****


Vous me pardonnerez ce plongeon dans la contingence, c'était une cible trop facile, mais ce genre de paresse me va tout à fait

mardi 16 septembre 2008

De la véhémence, bordel

[Pini traite aujourd'hui d'un fragment important de la culture geek, le troll, ou comment se disputer très fort plutôt que de faire un choix. C'est pas tant l' objet dont il est question mais la manière de faire qui importe vous comprenez ? Question de style, on met son amour propre où on peut...]

Ce blog est pratique : on peut y écrire tout et surtout n'importe quoi. En plus il est (jusqu'ici) fourni par trois informaticiens, et ça c'est un bonus non-négligeable. Car être informaticien ouvre les portes à des discussions hostiles et sans fins sur les technologies/outils/théories/autres qu'on est amené à considérer (comme par exemple les incohérences physiques ou non du rattrapage de Loïs Lane par Superman en plein vol - référence inside).

Dans notre corporation, on appelle ça des trolls, et plus ils sont velus, plus on aime. Note au passage pour les informaticiens qui ne se sentiraient pas concernés : ça doit être parce que vous êtes cons (hop, ça c'est fait) ou bloqué dans le fabuleux monde de chez [blog interactif : insérez vous-même un nom de SSII ici]. Voilà qui soulage. D'ailleurs la pénultième phrase pourrait servir de déclencheur à un troll du genre "han, sale geek communiste de gauche, tu comprends rien à la vie", suivi d'un "crétin de mouton opportuno-capitaliste, tes valeurs sucent des ours", et caetera...

J'avais prévu (plus tard) de vous pomper l'air avec MON AVIS (qui fait loi, comme chacun sait) sur l'un ou l'autre trolls célèbres, mais finalement quoi de mieux que de l'exprimer plusieurs fois dans un top 5 des trolls d'informaticiens (à vous de trouver ce que je préfère dans chacun d'eux).

5] Mon système d'exploitation est mieux que le tien

Un des premiers et sans doute non des moindres est le troll entre les différents systèmes d'exploitation :
  • Mac OS (le truand). Un système à l'image de son concepteur : "fouifouizzz regarde comme c'est beau la 3D qui tourne". Pas si utile ni utilisable que ça. Si on y ajoute le prix exorbitant qu'en demande son constructeur, on comprend encore moins ce qui se passe dans la tête de ses supporters. L'explication en est pourtant simple : Apple est une grande secte, spécialiste internationale du lavage de cerveau. Une fois correctement lobotomisé, le couill^W client est incapable de penser ou de dire autre chose que "ça vaut chaque euro dépensé" ou "vous ne comprenez pas, c'est un concept", ce qui lui sert bien pour cacher le misérabilisme de son [blog interactif: insérez vous-même un nom de produit Apple].
  • Windows (la brute). Ce système est tellement mauvais qu'il est généralement inutile de passer trop de temps à en compter les défauts, puisque même ses plus fervents défenseurs y ont été un jour ou l'autre confrontés et sont donc dans l'incapacité manifeste de défendre leur cause (quod erat demonstrandum).
  • Linux (le bon). C'est bien simple, c'est le meilleur, le moins cher et le plus efficace. On peut tout y faire en mieux que chez les autres et il lave aussi plus blanc et plus doux que Soupline. Grâce à lui, on peut enfin allumer son ordinateur sans cette désagréable impression de sodomie.

4] Mon gestionnaire de fenêtre est mieux que le tien

Une fois que vous êtes utilisateur de linux, vous gagnez le droit de participer au troll suivant, niveau 2. Comme on est libre de faire se qu'on veut sous linux, on est aussi libre de choisir son environnement de travail, et là je ne vais pas faire une liste exhaustive de tous les candidats car ils sont bien trop nombreux. Non, je ne vais que vous livrer les plus utilisés, car ce sont aussi ceux entre lesquels les affrontements sont les plus trollesques.
  • Gnome. Un environnement "tout intégré" qui se la joue très "poids plume", alors que son temps de démarrage a tendance à le faire mentir. On lui prête souvent une souplesse bien dure à l'usage, ce qui tendance à lui valoir des critiques de la part des kdéistes. Il faut dire qu'ils chassent tous les deux sur les mêmes plates-bandes.
  • KDE. Comme Gnome. À part le côté "mon problème existentiel, c'est que j'essaie de ressembler à windows", il a à peu près les mêmes défaut que son g-frère, avec peut-être encore plus de lourditude.
  • Enlightenment. Celui-ci ne sait à peu près rien faire correctement, à part des gouttes de pluies sur l'écran ou des flammes en bas. Un héritage visuel direct du Mac OS, du coup ces fans ont généralement le même genre d'argumentaire que les mangeurs de pomme ("- C'est plus beau, c'est la classe". "- Et pourquoi ?", "- Euh, ben, euh, ....").
Personnellement, je préfère Ion. Son seul défaut est que son développeur est un con, mais sinon c'est le window manager parfait, discret, efficace et qui permet enfin d'arrêter de déplacer sans arrêt ses mains entres le clavier et cet appareil, là, machin, qui sert à faire bouger la flèche-truc sur l'écran. Enfin vous voyez de quoi je veux parler, cet engin obsolète d'une autre ère avec plus ou moins de boutons selon qu'on préfère les Goldens on le défenestrage...

3] Mon éditeur (de texte) est mieux que le tien

Pour tous les informaticiens programmeurs, il faut bien taper son code quelque part. C'est là qu'intervient l'éditeur de texte. Son job est simple : permettre la saisie de texte et le sauvegarder dans un fichier. Mais comme on a tendance à vouloir faire plein de choses sur ce texte (compiler, linker, générer de la doc, colorier les éléments syntaxiques, ...) la qualité d'un éditeur se mesure souvent plus à sa capacité à rendre un programmeur plus efficace (la définition de cette efficacité restant à démontrer en exercice à la charge du lecteur).

Dans ce domaine, il y'a généralement trois écoles:
  • Ceux qui ne jurent que par Emacs (Escape-Meta-Alt-Control-Shift, même si personnellement je préfère Eating Memory And Continuous Swallowing). Pour eux, rien ne vaut cette bonne grosse usine à gaz qui se la joue "je veux tout faire" dans un univers où devrait primer le "un outil pour faire une seule chose, mais la faire bien". Outre sa consommation garguantuesque de ressources (presque comme firefox) pour ce qu'on lui demande de faire, ce sont surtout ses raccourcis-clavier qui font prendre des risques inconsidérés de "finger-elbow" (car oui C-S-a, M-T, A-Flèche-=, ça n'est facile qu'avec des mains de 3 mètres).
  • Ceux qui ne jurent que par Eclipse (ou un autre IDE). Ceux-là prétendent que c'est trop mieux quand tout est intégré, genre la complétion automatique et le checkout subversion. A mon avis (la loi, souvenez-vous) ils se complaisent dans une branlette intellectuelle sans se rendre compte de la superfluitude de tout ça, car à part pomper encore plus qu'emacs (oui c'est possible) et à avoir une forte propension à être java-oriented (voir java-written) (ce qui est le mal© comme chacun sait), ils ne font rien mieux ni plus vite qu'un éditeur bien configuré (limite ils font moins de choses). J'insiste sur ce point, car comme tout outil avec un minimum de fonctionalités, il faut passer par la phase de tuning et ne pas rester sur une impression "out-of-the-box".
  • Ceux qui ne jurent que par ViM, et qui ont tout compris à la vie, sont plus beaux et plus intelligents et sont des avatars divins de passage temporaire sur terre. ViM est l'éditeur ultime : efficient, avec la totalité de ce qui est juste nécessaire, doté d'une configurabilité hors du commun, avec des commandes et des raccourcis-claviers cohérents, bref c'est la rolls des éditeurs. Non, c'est même plus car ViM est un style de vie, c'est un concept, même Chuck Norris utilise ViM. ViM sauve ton âme et les enfants en Ouganda (authentique). ViM, si tu l'as pas essayé, t'as rien essayé et t'es un perdant.
Pour la blague, je vous gratifie de ce passage dans la langue du pays de la viande trop cuite:
"Ed is the standard text editor."

Ed, the greatest WYGIWYG editor of all.

ED IS THE TRUE PATH TO NIRVANA! ED HAS BEEN THE CHOICE OF EDUCATED
AND IGNORANT ALIKE FOR CENTURIES! ED WILL NOT CORRUPT YOUR PRECIOUS
BODILY FLUIDS!! ED IS THE STANDARD TEXT EDITOR! ED MAKES THE SUN
SHINE AND THE BIRDS SING AND THE GRASS GREEN!!

When I use an editor, I don't want eight extra KILOBYTES of worthless
help screens and cursor positioning code! I just want an EDitor!!
Not a "viitor". Not a "emacsitor". Those aren't even WORDS!!!! ED!
ED! ED IS THE STANDARD!!!

TEXT EDITOR.

When IBM, in its ever-present omnipotence, needed to base their
"edlin" on a UNIX standard, did they mimic vi? No. Emacs? Surely
you jest. They chose the most karmic editor of all. The standard.

Ed is for those who can *remember* what they are working on. If you
are an idiot, you should use Emacs. If you are an Emacs, you should
not be vi. If you use ED, you are on THE PATH TO REDEMPTION. THE
SO-CALLED "VISUAL" EDITORS HAVE BEEN PLACED HERE BY ED TO TEMPT THE
FAITHLESS. DO NOT GIVE IN!!! THE MIGHTY ED HAS SPOKEN!!!

?
Ça donne presque envie de s'y mettre (je coderai avec Ed dans la vie après la mort, promis).

2] Mon Langage est mieux que le tien

Car tout bon programmeur a un langage préféré, c'est un sujet de choix pour des débats stériles avec arguments suspicieux.
  • Java (certains l'aiment chaud). C'est généralement le chouchou des débutants, des stagiaires et des incompétents. On lui trouve souvent comme utilité d'être beaucoup utilisé dans les entreprises. En effet. Toutefois, parce que les autres sont des cons finis démunis de toute forme de compréhension et d'admiration vis-à-vis de leur code ne signifie pas que vous devez vous aussi être comme eux. Non, résistez, venez du côté de la Force où les langages sont beaux, bien typés, s'exécutent à des vitesses dignes du 21ème siècle et où ne passe pas son temps à boire des petits noirs en attendant que ça se lance (d'ailleurs, on se demande parfois s'ils ne sont pas un peu arômatisés, les cawas, vu la couleur et la taille du pif de la mascotte de ce langage).
  • Python (certains l'aiment discret). Un assez bon langage, somme toute. Ce qui serait bien pourtant, ce serait qu'il arrête de trainer ses miches d'interprété à-la-mord-moi-le-noeud et passe la troisième (et pas la 3000, parce que franchement comme nom, on a pas fait mieux depuis le web 2.0).
  • C++ (certains l'aiment affreux). Oui, c'est laid, oui c'est horrible, oui il n'y a pas de terme assez fort pour décrire la torsion dans les tripes chaque fois qu'on tombe sur un bout de code. Le pire, c'est que cet enfoiré n'est dans la course que parce qu'il va vite. C'est à vous faire faire un nervous breakdown de la programmation, toute cette mocheté. Un peu de poésie, flîchtre.
  • Ada (certains l'aiment parfait). Aaaah, que dire ? Que dire de ce langage si beau et si magnifique ? Si bien membré, si explicit qu'il me fait baver d'admiration. En plus, on a le même âge, ça laisse rêveur... Qu'ont foutu les autres concepteurs pendant tout ce temps, à part lorgné d'un oeil jaloux sur leur maître à tous ? Rien de bien digne d'intérêt. Non, Ada est le sens de la vie (d'ailleurs Jésus programmait en Ada sur papyrus). Ada nous a été donné par les dieux de l'informatique, nous devons le louer et nous en servir comme jamais pour que naisse une nouvelle forme de liberté et de bonheur pour l'humanité.
1] Ce que j'utilise est mieux que le tien

Finalement, il n'y a pas de meilleur numéro 1 que tout simplement la somme de tous ce que j'utilise et affectionne. Tout le reste n'est que fadaises, inepties, sornettes, balivernes, futilités, niaiseries et autres sottises (merci le dictionnaire des synonymes). Donc, faites comme moi : soyez le meilleur. Point. Final.
Allez, pour la route, je vous offre à tous un point Godwin, à utiliser pour votre prochain troll.

« Bravo, vous avez gagné 1 point Godwin.
Vous pouvez aller le découper au burin
sur votre écran... »

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vendredi 12 septembre 2008

« Ce que j’aime dans les voyages, c’est l’étonnement du retour. »

Hopla une petite citation de Stendhal pour se la jouer un petit peu, et c'est parti pour le show et c'est parti le stade est chaud, et c'est parti bouge toi sur ce flow [Nananana nanana]

Or donc, il advint que... je suis reviendu d'Ambleside, trou de verdure où moussent des cataractes d'eau, ce qui n'a pas l'air de déranger les petits lapinous qui ont colonisé le parc du campus.
10 jours de cours/exposés/projet super intenses, ponctués chaque soir par une petit virée au pub. Y avait des gens de partout, c'était très United Color of Benetton.

Je vous propose donc un petit top 5 de stéréotypes sur les anglais tiré de cette expérience humaine haute en couleurs qui ravira petits et grands. Bien sur, à la place d'"Angleterre", il faut lire "le trou paumé en dessous de l'écosse".
5] En Angleterre, il pleut tout le temps
Oui, trois fois oui. Sur les 11 il a fait beau 1 journée en cumulé.
Je descends de l'avion, du train puis du bus en tongs, beau soleil, coin magnifique, je me dis que je vais grave kiffer, et là c'est le drame, il pleut.
Pas grave, me dis-je, il fera beau demain oué c'est ça and my ass is made of chicken ?. En fait il n'a fait beau qu'une après midi, par un heureux mouleshot c'était pendant la journée libre, ce qui fait que je suis allé faire le premier golf de ma vie qui soit pas mini et relou. Marrant comme tout, mais le terrain est en pleine ville sans grillage donc on a perdu des balles dans le cimetière adjaçant et dans des voitures. Les gens s'en foutent, ils sont cools ces anglais.

Excepté cette petit trêve de précipitations, il pleuvait continuellement, seule la taille des gouttes et le sens du vent variaient. Du coup j'avais bien l'air con avec mon sac de fringues optimistes, sans imper, sans pull.

Pourtant c'était pas si grave car on était toute la journée à l'université et le soir on sortait boire car c'est bien connu [fouifouizz transition]
4] En Angleterre, tout le monde va au pub

Ca c'est vrai, la vache. Tous les âges, tous les niveaux socio-culturels, se retrouvent au pub vers 6h. Par conséquent impossible d'acheter quoique ce soit après 5h dans le patelin.

Anyway qu'y a t'il de plus mignon que de voir un papy clopiner vers sa femme avec une pinte de guinnes pour lui et une de cidre pour elle ? C'est y pas trognon ?
Et puis même le plus petit pub dispose d'une véritable artillerie d'urinoirs (4 de front) et de toilettes côté ladies. Rien à voir avec les toilettes turcs en singleton de beaucoup de bars français.

La bière y est bonne et pas chère. Fraiche-tiède peu gazeuse et peu alcoolisée, elle vous fait vous sentir un surhomme quand vers la 5-6me pinte vous n'êtes toujours pas bourré ni gelé par tant de liquide frais à réchauffer avec vos tripes.

On joue aux fléchettes aussi mais les joueurs locaux sont trop forts c'est pas du juste.

3] En Angleterre, Y a des looks de barge
Je parle pas du style des bateaux à fond plat sans moteur hein ? Ahah je me gondole de rire.

Ca je l'ai vu qu'en traversant Manchester et Liverpool pour attraper des trains et des bus, mais ça saute quand même aux yeux: qu'est ce qu'il y a comme looks typés omfgbbq ! De l'emo du street punk du arty-punk du goth du visual key et tellement d'autres dont je connais pas les noms à base de décalage époque victorienne-fluo assez ultime quand c'est bien porté je dois dire....

J'ai noté beaucoup plus de piercings de grande taille (genre la barre nasale, de loin tu crois que c'est une moustache) qu'en france proportionnellement et sur une plus grosse partie de filles/garçons et de vieux/jeunes qu'en france. Mais il y a peut être un biais en fonction des qq quartiers que j'ai traversé.

Le mieux c'était un vieux punk à crète avec des docs rouges des bas resilles et un bouc orange. On aurait dit qu'il avait choisi sa tenue au hasard mais si ça se trouve c'était über-étudié.

2] En Angleterre, la bouffe est euh...
Ben franchement la tambouille ça allait. C'était riche, sucré, parfois délicieux mais bon :
- On pourrait avoir du pain, bord d'aile de merle. Un micro bout avec du beurre en guise de pré-entrée, et après tintin, plus de pain.
- Qu'est ce qu'ils ont contre le boeuf ? Quelle haine peuvent ils bien nourrir pour le cuire si longtemps ? Ca fait carton marron et tout sec, et ils ont beau se la pêter à écrire en français "Entrée" et pork "à la" juicy sauce, ça ne les excuse pas pour autant.

En revanche, les petits dèjs de warriors, ça le fait grave: des protéines des protéines et des protéines. Bacon, des oeufs des saucisses (dérivé de chipo plus fortes) des champi cuits et du boudin noir épicé. Le tout sur des toast, so british
Après ça ton corps il est comme un prédateur repu, un bout de confiture sur le toast qui reste et c'est parti.

1] En Angleterre, ils disent tout le temps thank you
Imaginez que vous alliez dans un magasin quelconque pour achtruc à bouffer : En posant vos articles sur le guichet on vous dit Thank you. Puis on vous dit le prix, vous donnez votre fric, on vous redit Thank you. Ensuite vous mettez votre stuff dans le sac et en vous tendant la monnaie on vous redit Thank you. Enfin, en partant on vous dit Thank you.
Jusque là ça va encore, car on peut juste penser qu'ils sont très polis. Mais pendant les repas, quand on vient vous retirer votre assiette dès que vous avez le malheur de croiser les couverts, on vous dit Thank you. Ce à quoi il vous faut répondre Thank you aussi, car You're welcome n'aurait aucun sens.
Quand on vous tend l'assiette de pâtes au thon et poulet, on vous redit Thank you, quand vous redemandez de l'eau, la carafe arrive dans un Thank you qui dure sur la fin, à mesure que le serveur se penche pour la mettre au milieu de la table.

Dans les pub, ça mitraillait moins de Thank you, mais ils disaient très souvent un genre de "Tah" en fait , c'est tar, et ça veut dire.... Thank you


Voila ce ne furent pas des vacances de plaisance ou de tourisme mais c'était génial, au moins pour le cerveau, la bière et la langue de Shakespeare. A suivre dans les jours prochains un petit billet sur le parallèle filles-théories scientifiques; à moins que ce ne soit un billlet tiré de mes nouveaux élèves puisque c'est le gros rush de la rentrée maintenant .A suivre et bonne rentrée à celles qui sont encore à l'école