dimanche 21 septembre 2008

Sexe et la ville (bonus titre pourri + 5000)

Après l'exposé brillant de pini sur les archétypes de trolls, ainsi qu'une mise en application toute aussi brillante dans les commentaires, il est temps de revenir vers des sujets un peu plus consensuels, terre à terre et un brun macho (Aldo Maccione).

En ces temps de rentrée universitaire, de semestre chargé (de TD haha) et de journées bien employées à semer à tout vent, tel Larousse, la connaissance de l'explorateur Windows, il n'est pas toujours évident de maintenir un haut niveau de culture au quotidien.
Car lire Onfray et Morin (pas Christian hein, l'autre) c'est pratique pour faire cultivé, mais malgré une qualité indéniable, c'est fatiguant et ça prépare pas aussi bien le cerveau pour les pubs qu'un bon film d'action-bière-chips avec des explosions et des bruitages d'hélicoptères qui tournent pour justifier le son 5.1

Ainsi, de temps en temps, il faut aborder le workflow culturel dans une approche bottom-up plutôt que top-down. Ca implique se frotter à des films dont on sait qu'ils seront mauvais, mais qui nous attirent inexplicablement. Pourtant qu'y a t'il de meilleur que de se vautrer dans la jouissance facile de la critique pas constructive?

Entre autres films d'auteurs comme Death Race, aujourd'hui j'ai regardé Sex and the City, le film. Un vrai boulevard pour la critique.

Pitch : Les 4 pétasses (sauf Miranda, pas touche)ont vachement vieilli mais s'habillent toujours comme des demoiselles. Ca s'enlise tout doucement dans une vie normale, loin de l' époque bénie de libertinage et d'insouciance qu'était la série.
Carrie se marie avec Big, en gros (mouahah), c'est le big love (j'étais obligé).
Mais c'est pas si simple parce que lui il flippe que tout le botox lui pète à la figure, il est donc pas super chaud de l'appendice. Car, on a beau être Mr Big, on voit pas forcément les choses en grand (hoplà, bonus de style X2).
Bigre! Big brigue la brouille avec brio, m'exclamé-je alors (chain combo X5)

Ebranlé par l'achat de l'appartement, la rénovation du dressing et l'apparition des vergetures , Bigounet plante Carrie le jour du mariage.
Son sang ne fait qu'un tour de taille de guêpe et elle se précipite pour molester le rustre butor d'un bouquet de roses vengeur -genre filmé au ralenti dans une teinte sépia-. Suite à ça elle se questionnera longtemps sur son amour pour lui ou pour les crustacés: "Do I love Big or no ?" (bonus style X2, franglish joke +10 000)

Pendant ce temps (à Vera Cruz), Samantha s'interroge sur son avenir avec le play boy, Charlotte est enceinte du chauve, et Miranda rompt avec Steve temporairement. C'est pas trop la teuf à ce moment là, sauf pour Charlotte.

Pourtant au début c'était superyoupi, on a eu le droit à DEUX scènes de défilé de vêtements en musique. Dont un, épique, uniquement à base de robes de mariées de grands couturiers. Si ça c'est pas judicieusement calibré... on s'attendait presque à voir Jude Law débarquer, tout de pompier vêtu, veste ouverte sur torse nu avec un chiot dans les bras.

De la même façon (Mennen) pour nous les hommes *grognement rauque*, on a les films avec Jason Tatane, les pussy cat dolls et le clip Shakira featuring Beyonce (merci mon dieu); donc on va pas trop la ramener non plus sur l'enfilage de perles. Ou pas.

Entre quelques margaritas à 10$, on assiste à des dialogues acerbes et désinhibés de oufzor dans lesquels on trouve ce genre de pépites
  • "-Est ce que tout ce qui importe c'est l'autre personne ? Est ce que c'est ça l'amour ?"
    "-Non, ça, c'est le mariage"

  • [pendant un entretien d'embauche]
    "-Pourquoi êtes vous venue à New York ?"
    [grands yeux pleins d'espoir]
    "-Je suis venue trouver l'amour"

  • "- Y aurait pas une sorte de cyber-espace ou je puisse envoyer tous les mails de lui afin de ne pas avoir à les lire de ma vie entière"

Concluons cette trop brève analyse avec un brin de Cosmo-touch:

Chacune des 4 ex-célibataires va devoir faire face à une déconvenue cocasse ou des quiproquos parfois surréalistes dans cette comédie rafraichissante, idéale en cette période de rentrée.
Situations saugrenues, moments de poésie magiques, nous à Fouifouizz-mag, on adore !!! ****


Vous me pardonnerez ce plongeon dans la contingence, c'était une cible trop facile, mais ce genre de paresse me va tout à fait

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je crois que tu perds 1000 points pour t'être trompé de cocktail.

J'ai pas vu le film mais dans la série elles se vident des tonneaux de Cosmopolitain et non Margaritas.

Enfin si une fan de la série pouvait confirmer :)

Cel a dit…

Je confirme que ce sont bien des Cosmopolitain qu'elles boivent.

Ouned Chap

chap a dit…

Quel est le cocktail préféré de Alf ?


=> Le cosmo-cat