vendredi 27 novembre 2009

essai (3/4)

La copie de smelC, suivie de celle de sylvain :


L'auteur de « fourrer une poulette apres un film de merde : c'est d'un petit-bourgeoisisme... » révèle à la fois sa maitrise des interactions sociales et son recul sur ses actes. Voila qui est d'une classe certaine. Par contre, l'affirmer à la face du monde, commenter soi-même ses propres gestes, s'exposer de manière spectaculaire aux jugements des autres; est d'une petitesse affligeante. Petitesse qui sied à la petite-bourgeoisie (forcément) capitaliste.



Je vois que la France compte un grand philosphe polémiste de plus, qui n'hésite pas à courageusement faire relayer par d'autres et de façon anonyme ses sagaces réflexions sur les mœurs post-modernes de ses concitoyens.

Je me dois cependant de le contredire.

Il faut en effet bien distinguer deux situations: soit c'était déjà dans la... hum... poche, et le film n'a rien à voir là dedans, soit au contraire, il s'agit de créer grâce au film en question (par exemple, Ultra Vixens) une complicité suffisante à la naissance d'un élan romantique et copulateur, et là mes amis, bien loin du petit bourgeoisisme hypocritement dénoncé par un jaloux frustré, je considère pour ma part qu'il s'agit de grand art, de la manifestation d'un talent certain chez un esprit vif et parfaitement à l'aise dans son équilibre soma-psychée.

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