vendredi 27 novembre 2009

essai (4/4)

Pour finir, la copie de Kourai.


Afin d'enrichir ce passionnant débat, et en tant que candidate la plus proche socialement de la poulette, c'est de son point de vue que je me placerai aujourd'hui. Intéressons-nous d'abord au point de vue pratique de ce débat, le côté terre à terre, celui qu'on rencontre IRL: le serrage devant un film de merde. De mon expérience, et de celles de mes amies gallinacées, je peux vous assurer qu'une fois l'émoi des premiers pwals, et des premiers tampax, il est assimilé que si un homme n'étant pas inclus dans le cercle des proches connaissances nous invite à passer une soirée chez lui pour regarder un film, il veut en réalité "sarser grave" (comme on dit couramment dans nos contrées provinciales reculées).

Si en plus l'entrée dans l'appartement pour visionner le dit film permet l'observation d'un lieu d'habitation propre, rangé et ptèt même qui sent bon, alors la, c'est grillé à 15km!!
Une fois ce postulat admis, on remarquera que la qualité du film n'aura en aucun cas une influence sur le déroulement de la soirée, la poulette ayant déjà décidé bien longtemps avant de se rendre chez vous si le serrage aura lieu ou non.Le débat ne peut donc pas objectivement porter sur la qualité du film dans le processus de serrage potentiel.

Venons en à la 2ème partie de notre sujet: la petite bourgeoisie. Le concept même réunit à la fois le fait d'être supérieur, et de se la péter (de part la richesse supposée du bourgeois), et celui de ne pas avoir les moyens de l'être... En résumé, quelqu'un qui pète plus haut que son cul! Or, une fois encore, de mon point de vue de poulette, je peux vous garantir que la technique du film de merde est encore aujourd'hui largement répandue dans les conventions de drague. De plus, comme nous l'avons vu précédemment, une fois chez l'homme, la poulette sait déjà très bien ce qui se passera.

L'utilisation du terme petit bourgeois démontre très clairement une animosité et un certains dédain de qui se livrerait à la pratique sus-citée. On peut donc reformuler la polémique de départ de la façon suivante: Réussir à ramener une fille chez soi, et la troncher après avoir regarder un film de merde est une pratique réservée à des gens sans intérêt ne pensant qu'à se vanter de leurs exploits....

Il est vrai que raconter que la 1ère nuit de papa et maman s'est déroulée dans une chambre de cite U de 9m2 à regarder un écran 15" rediffusant n'importe quel film starring Hugh Grant, c'est moins classe que de raconter que papa avait emmené maman dîner au sommet de la tour Eiffel, avant de se promener sur les quais et d'échanger leur fabuleux premier baiser sous une pluie (de pétales de cerisier, mais ça c'est facultatif, la vraie pluie ça marche aussi). Cependant la probabilité que ce petit coup de queue se finisse comme ça, est rare... et de toute façon, on peut toujours mentir aux enfants.

Je conclurai donc que l'illustre inconnu qui a énoncé cette phrase est un gros frustré du zob, qui ne peut s'empêcher de lancer un regard condescendant sur ses collègues, qui eux, niquent, en prétextant des principes pseudo-philosopho-moralisateur. Probablement pour la simple et bonne raison qu'il ne possède pas les parties reproductrices nécessaires (les couilles quoi) pour inviter une jeune demoiselle à se rendre chez lui et faire semblant de visionner des banalités audio-visuelles pour arriver au point où il devient socialement acceptable de copuler.
Et bim

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je préfère celle-là !