mardi 15 juillet 2008

Stéréotype : trucs en vrac

Je change un peu les couleurs du blog, d'un camaïeu je passe à un autre camaïeu, changement radical et flagrant. J'y peux rien si j'aime les couleurs comme ça.

Dernier volet a priori de la saga des stéréotypes, quoique je risque d'y revenir en cas de disette d'inspiration, celui ci concerne les objets du monde qui entoure les héros, et que le cinéma a érigé en règle d'or.

Bien sûr il y a cette histoire de bombe qui fait *beep* avec un décompte en led rouges, mais c'est un petit peu trop facile, alors je m'en débarrasse dès maintenant. Je ne parle pas non plus des explosions et du verre tellement fin qu'un moineau pourrait le faire voler en éclat en passant en rase-mottes à proximité.

Parler des programmes de fou ou des ordi des films serait aussi d'une banalité affligeante, alors essayons de faire un peu autre chose dans ce court top5.

5. Les déchets toxiques sont verts
Pareil pour le poison ou gaz mortel. Pas moyen de s'imaginer un déchet orange ou jaune citron.
Aucune idée de l'origine de ce choix.
Les déchets et autres poisons produisent aussi de la fumée et des bulles malsaines et audibles. Ils sont systématiquement liquides et dans des bidons. Pas de poudre ou de gravats, ça fait pas assez industrie chimique sans vergogne.

4. Les auras magiques des gentils sont bleu clair
Le bleu ciel c'est le bien, la vertu, opposée au verdâtre méphitique des méchants.
Marche aussi pour les rayons d'énergie du bien, les sorts de soins, les protections magiques et les schtroumpfs.
Le bleu clair entraîne les cuivres et les cordes en un crescendo assez court sur un accord majeur, c'était inclus dans le pack.

3. La météo suit l'intrigue
Il y a des nuages sombres déchirés d'éclairs violents près de la forteresse du méchant, c'est peut être pour ça qu'il est si méchant, à force d'être déprimé par le temps pourri.
Les super vilains doivent être bretons ou lorrains ou islandais.
La mer est agitée à forte forcissant 7 à 8 pendant les bastons, mais ce sera une mer d'huile en dehors des moments d'actions
Et on remercie la météo marine avant le téléphone sonne sur france Inter.

2. Les épées font *shouiing*
Ca faudra qu'on m'explique un jour: un "vrai" fourreau c'est en cuir rigide, et renforcé au bout par un bout de feraille. Mais y a rien qui puisse gratter contre la lame. Et imaginez comme ça niquerait le fil si c'était le cas...

A la rigueur je veux bien que le dégainage rapide fasse vibrer la lame si elle est d'une finesse correcte, mais les vibrations seraient reliées à rien et absorbées par la main et le bras qui ne sont malheureusement pas faits en matière de haut-parleurs.

Non, en vrai, ca devrait faire un vague "ffff", ce qui est beaucoup moins sexy.

1. Les cordes sont vraiment de mauvaise qualité
Les cordes, on se demande encore pourquoi on les utilise tellement c'est pas solide.
Quel que soit ce qu'on attache avec (gentil, méchant), un petit angle de pierre, un tesson de bouteille, et hop, apu la corde... Et tout cela sans s'ouvrir les poignets mesdames messieurs.

Ces cordes là, chers lecteurs, sont tellement merdiques qu'on peut les couper d'un coup dépée ou de couteau voir avec une flèche bien placée le tout d'un cheval lancé au galop.
Là je vous invite à faire le test dans votre jardin: prenez le gros couteau de cuisine et tendez une petite ficelle entre deux trucs. Essayez de trancher la corde. Si le couteau est bien aiguisé ca fonctionne, mais essayez avec une vrai corde d'au moins 1cm de section , et faites gaffe à votre poignet :->
Donc maitenant vous êtes convaincu qu'à part un coup de feu (et encore), si la corde est pas super tendue de la mort, pas la peine d'essayer de sauver qqn en train d'être pendu en lançant une quelquonque lame. Au mieux si la lame touche, avec son inertie de campagnol, elle va rebondir et vous aurez pas l'air con.

Bon va falloir trouver un autre thème propice maintenant...

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