jeudi 3 juillet 2008

titi parigot

Yop,
de retour de Paris, d'où mon non respect du postage hebdromadaire (ça bosse)
J'avais pas d'ordi ni de tel portable, mais de toute façon je suis descendu dans un hôtel tellement miteux que y avait pas de prise de courant dans ma chambre (mais trois interrupteurs dont 2 reliés à rien) donc ça aurait pas changé grand chose. D'ailleurs je ne me rappelle pas d'un seul point positif de cet hôtel.

Une seule douche pour 5 étages de chambres, toilettes sur le palier, lit d'un autre âge, robinet posé, pas fixé, sur l'évier orangeâtre de rouille, moquette élimée.
Ils ont même utilisé la technique ancestrale interdite, et pour cause, par la confrérie des templiers du pinceau en bâtiment: le papier peint peint au plafond. Peint. Comme ça non seulement la peinture s'écaille en cloques, mais les lais se décollent aussi par endroits, et l'assortiment de décrépitude inimitable qui en résulte vaut le coup d'oeil.
La télé minuscule ne captait au mieux qu'un france 3 crachotant, et l'aquarium de la réception avait des cailloux en plastique de couleur arc en ciel. La montée d'escalier raide comme un coup de gnôle sentait bon les produits d'entretien, et les tableaux des couloirs le disputaient aux bouquets de fleurs en plastiques dans les vases beiges sur les appuis de fenêtres.

Mais en fait c'était cool, je me suis senti comme un artiste bohème monté à Paris pour vivre son art, sauf que j'avais pas de guitare pas d'alcool et pas de sandwichs. Donc finalement c'était plutôt marrant. Je me voyais bien retoucher la ligne d'un sein, le galbe d'une hanche si vous voyez ce que je veux dire.

A propos d'artiste , le lien du jour, c'est la sortie de l'abum de guitoud sur fresh poulp. A chopper d'urgence pour les ceusses qui connaissent pas. Librement téléchargeable qui plus est.

1 commentaire:

Kourai a dit…

et le squat chez un des 45 esialiens exiles a paris? c'tait pas possible?